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Vous avez dit Cinéma?

Vendredi 5 mars 2010 à 20:34

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/cestarriceaffichedentier.jpgC'est arrivé près de chez vous (1992) réalisé par Rémy Belveaux, André Bonzel & Benoît Poelvoorde
Avec Benoît Poelvoorde, Jacqueline Poelvoorde, Remy Belveaux...
Synopsis Une équipe de documentaire filme benoît, un serial killer belge dans ses actes, contrats et s'entretiennent avec lui. Mais peu à peu, Benoît va les enrouler dans son milieu...

Ma Critique Ah non, cette fois-ci, ne vous attendez pas à ce que je vous dise « A mourir de rire, excellent, un chef-d’oeuvre ! ».
Non, « C’est arrivé près de chez vous » est surement l’un des films les plus incorrects, osés et choquants jamais réalisé. Et en plus de ça, c’est belge.

Ca donne de l’humour noir belge, servit par Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Polvoorde. De l’humour ? on en est même pas sûr, le film est tellement glauque, sombre, ultra-violent, pervers... Mais c’est pour ça que je l’aime, parce qu’il est totalement controversé. Si on rigole à ce genre de films, on se pose des questions sur notre conscience. Moi, j’ai rigolé. Mais le truc, c’est que je n’ai pas rigolé à toutes les scènes où Benoît exécute  un de ses contrats ou tente des expériences pour son simple plaisir. Mais là où a des doutes, c’est quand on rigole lorsque le veilleur de nuit black se fait tué puis déshabillé, pour que Benoît puisse vérifier si les rumeurs sur la taille du sexe d’un black,  a une taille si imposante. Tandis que lors de la scène du viol de la femme dans son appartement, qui se fait éventrée ensuite, on ne rigole pas. Bizarre non ?
Le film est constitué que de choses comme ça, mais au-delà de la violence qui rend son humour féroce.

On n’est pas obligé de l’aimer, même si moi, je trouve que c’est un ovni, un objet cinématographique non identifié. Pas mal de personnes de mon entourage le déteste, et je n’imagine pas la réaction de ma mère devant ce film, elle qui a été choquée comme je ne sais quoi devant le plaisant mais choquant « Bernie » d’Albert Dupontel.
Mais au-delà de ce choquant dû aux scènes les plus osées du film (donc le viol, le meurtre de l’enfant, l’assassinat de la grand mêre...), on à la réalisation. Signée par un trio très talentueux. Cette manière de filmer en noir et blanc, tel un reportage, les contrats d’un marginal/psychopathe/con comme la lune Belge.

Mais justement, ce Belge, incarné par Benoît Polvoorde, c’est lui qui donne tout le film. On voit son jeu, son humour, ses tics dès le film qui a ouvert sa carrière, car après ce court film amateur, il va exploser et on le retrouvera dans des films comme « Les Randonneurs » ou « Podium ». Au moment où je vous parle, il est en train de tourner à la frontière de Belgique, le nouveau film de Dany Boom parlant d’une relation entre deux douaniers belges/français. Certaines scènes sont tous de mêmes cultes, sans être violentes comme celles du restaurant ou du bar, où Benoît explique comment bien couler un cadavre dans l’eau en le schématisant par une olive attaché à un sucre dans un verre d’eau. Dans le film, c’est une ordure, mais il est quand même hilarant et on s’attache quelque peu à lui

Pas de musique, ni dans le générique qui est blanc sur noir en lettres capitales. Pas énormément de dialogues et… ça se finit très mal.
Il reste quand même familial ce film, la famille de Poelvoorde et de Remy Belvaux jouent dans le film, ce qui le rend non très crédible puisque amateur. C’est ça qu’on se dit, lorsqu’on voit des choses ultraviolentes.

Enfin bref, je ne vais pas m’étendre, mais un reportage à la mode "A Very British Gangster" mélangé avec une énorme touche de "Bernie", ça vous chante ?
Ça ne vous chante pas, je le sais, mais je vous conseille de le voir, il vaut le coup. Sauf si vous êtes sensible sur les bords (je le suis un peu, mais ça ne m’a point empêché de l’apprécier)
Noir, sombre, choquant, provoquant… mais totalement irrésistible ! Et c'est exagérament sérieux, ce qui lui donne son charme.
On aime, ou on aime pas, a vous de voir.


Mardi 23 février 2010 à 15:18

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/200fullmillerscrossing.jpgMiller's Crossing (1990) réalisé par Joël & Ethan Coen
Avec Gabriel Byrne, Albert Finney, John Turturro, Jon Polito, Marcia Gay Harden...
Synopsis
A l'époque de la Prohibition, le gangster Tom Reagan, bras droit d'un caïd irlandais en conflit avec la mafia Italienne, trahit et manipule son entourage, l'utilisant à ses propres fins, même par la violence, afin de se faire une place.

Synopsis Bizarrement, je pourrais tous vous les chroniquer les frères Coen, de « Blood Simple » à « A Serious Man »  en passant par « Barton Fink » ou encore « The Barber »
Le plus incroyable, chez eux, c’est le pouvoir de passer d’une comédie à un drame/Thriller. C’est généralement ce qu’ils font.. Par exemple, ces trois dernières années, ils ont alternés les genres : No Country For Old Men (magnifique Thriller adaptant l’oeuvre de Cormac Mc Carthy) > Burn After Reading (une superbe comédie déjantée mettant en scène Clooney, Malkovich, Mc Dormand et Pitt) > A Serious Man (leur très beau dernier film, entre Drame déprimant et comédie dramatique juive)
Et comme le définit mon ami Louis, c’est ça ce qui est le plus impressionnant, chez mes réalisateurs préférés, c’est leur pouvoir de passer du triste au drôle sans problèmes.
   
Miller’s Crossing illustre parfaitement mes propos. Il a été réalisé après une bonne comédie (« Arizona Junior »), qui elle-même a été réalisée après un policier/thriller horrible, leur 1ere réussite (« Blood Simple »)
Les frères Coen, ont touchés à tout. En l’occurrence, ils s’attaquent au film mafieux et signent « Miller’s Crossing » en guise de troisième film. Un drame a mi-chemin entre polar et policier. Je trouve que c’est l’un de leurs films, le plus réussi. Même si Joël & Ethan n’ont réalisés que des bons films, car je n’ai jamais été déçu, alors que j’ai visionné l’intégrale de leur filmographie.

Le film rend hommage, à toutes les oeuvres du genre, que ce soit l’original de Scarface signé par Howard Hawks, les Affranchis de Scorsese ou à la trilogie du Parrain. Mais au-delà de rendre hommage à ce registre, les Coen le réinvente et donnent un aspect nouveau aux films de gangsters, que personne n’a su égaler par la suite (je veux dire, dans les années 90 et 2000)

Le casting est déjà à lui, bien suffisant : Gabriel Byrne dans le rôle principal, Albert Finney dans un rôle de parrain Irlandais, Jon Polito jouant un parrain gros tas rital, avec son fils aussi gros que lui et surtout le génial John Turturro, qui à une prestation toujours aussi exceptionnelle (en particulier dans la scène de la forêt de Miller, où il supplie Gabriel Byrne de l’épargner : « Please, Please !!!! Listen to your heart ! » Avec son accent italo-juif.
On cite aussi Marcia Gay Harden (Mystic River) et Steve Buscemi, que l’on voit 5 secondes, même pas, ce qui est dommage.

Le film traite à la fois la prohibition, le conflit des mafias Irlandaises/Italiennes ou encore les règlements de compte. Tout est réuni et est parfois éclairé avec de minuscules touches d’humour noir mais surtout dominé par une violence très soudaine et impressionnante.
Il nous sert à la gorge du début jusque à la fin, grâce à sa mise en scène sans pépin et à son rythme qui ne ralentit à aucun moment.

Une véritable réussite, une fois de plus signée par les trublions du cinéma américain.

Mardi 23 février 2010 à 15:06

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/shining.jpgShining (1980) réalisé par Stanley Kubrick
Avec Jack Nicholson, Shelley Duvall, Danny Lloyd, Scatman Crothers...
Synopsis Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés... Peu à peu, la solitude va s'emparer de Jack, et le rendre fou.

Ma Critique   Dans le genre, mes préférés du maître Kubrick, « Shinning » serait à la troisième place, derrière Orange Mécanique et Full Metal Jacket. Pourquoi ? Car malgré le temps qui s’est écoulé entre la réalisation du Film et la journée où je l’ai regardé pour la 1ere fois, le film a gardé tout son charme, et son caractère d’épouvante. Celui qui y contribue le plus, c’est Jack Nicholson

L’adaptation fidèle du roman de Stephen King, est parfaitement glauque et se développe dans une ambiance plus que culte.
Je ferais l’impasse sur toutes les scènes ultra-cultes, que je ne vais pas vous décrire, car ce film est assez populaire pour que la moitié des patapons qui liront cet article (d’ailleurs je les remercie d’avance) l’ont vu. Je pense, à la vague de sang, qui s’écoule dans tout l’étage du château, quand s’ouvre les deux portes métalliques de l’ascenseur. Cette superbe scène constitue la bande-annonce. En effet, dans cette dernière, on observe l’ascenseur pendant que le générique défile. Puis à la fin, l’ascenseur s’ouvre.
Autant dire que quand j’ai demandé à l’âge de 9 ans, à mon père de pouvoir regarder ce film, il s’est contenté de me montrer cette bande-annonce, qui m’a suffit trois années durant.
Mais c’est un beau jour de mon anniversaire, où j’avais invité une demi-douzaine d’amis (dont mon compère seigneur Guillaume, un adepte de Kubrick), pour regarder ce chef-d’oeuvre. En plein Jour, un après midi, juste avant de retourner en cours. Ce n’était pas l’ambiance idéale pour se foutre les jetons, enfin bon, je l’ai revu par la suite tout seul la nuit, et là, un autre impact est apparu.
Je vais arrêter de raconter ma vie, car je parie que vous en avez pas mal rien à taper ;
Comme je le dis au début de l’article, le jeu de Jack Nicholson influe énormément sur le film. Sa capacité à jouer le psychopathe est très crédible, en particulier quand il lance à sa compagne « Here is Johnny ! » la tête coincée dans la porte défoncée à la hache, culte, culte, culte. Mais par contre la sienne n’est pas crédible, surtout quand elle se met à crier. Son fils est très bien, malgré son jeune âge. Autre bon second rôle, mais qui finira à la hache, Scatman Crothers, au nom très rigolo, qui ressemble vachement à Morgan Freeman.

Mais avant tout, on sent la patte du grand Kubrick, révolutionnant le film d’horreur en lui donnant un nouvel aspect, comme William Friedkin avec « L’exorciste ». Les effets de styles, les apparitions soudaines (les jumelles, la femme qui prend son bain, le barman et les clients) contribuent à la peur qu’offre le film.

Et c’est là que se pose une question dans le film : les apparitions soudaines représentent des illusions dues à la solitude et l’isolement de la famille dans l’hôtel ou des réalités qui conduiraient à dire que ce film est purement fantastique ?
Pendant tout le film, on soutient cette première thèse, mais le dernier plan constitue un excellent rebondissement, que je ne vais pas vous dévoiler. Mais pour ceux qui ont vus le film, le dernier plan explique au final que ce sont des réalités. Non ce rebondissement embrouille et prend la tête, c’est justement ce qui rend le film mystérieux.
Kubrick a d'ailleurs cité
"Shining est un film optimiste. C'est une histoire de fantômes. Tout ce qu'il dit c'est qu'il y a une vie après la mort, c'est optimiste"

Pour mon compte, le meilleur souvenir du film, reste le long plan-séquence, où Kubrick filme Danny sur son tricycle, parcourant les couloirs de l’hôtel, avant d’apercevoir en une vision soudaine, les jumelles découpées auparavant.

Le film n’a pas vieilli, que nenni ! Je vous le conseille vivement, et vous verrez que dans une ambiance intimiste, vous serez quelque peu dérangé.



Vendredi 19 février 2010 à 14:26

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/Debattremoncoeursestarrete77588.jpgDe battre mon coeur s'est arrêté (2004) réalisé par Jacques Audiard
Avec Romain Duris, Neils Arestrup, Emmanuelle Devos, Aure Akita...
Synopsis
A 28 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l'immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu'il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu'il rêvait de devenir, à l'image de sa mère. Sans cesser ses activités, il tente de préparer une audition.

Ma Critique Un peu de cinéma français ne nous fera pas de mal. Jacques Audiard fait parti des réalisateurs français, qui sauvent l'univers du 7eme art à la sauce roquefort. Dans cette catégorie, on peut trouver Bertrand Blier, Mathieu Kassovitz (moins maintenant), Jan Kounen (même si parfois je doute) et beaucoup d'autres...

Lui, est très talentueux, non seulement par sa touche dans la caméra mais aussi dans sa mise en scène. Il est dans la réalisation, ce que son père, Michel, est dans les dialogues. Jacques à la particularité de filmer très vite, ne jamais avoir de plans stables et surtout d'insister sur le personnage principal, en le privilègiant généralement en narration interne. Son art dans la réalisation a été prouvé une fois de plus dans "Un Prophête" son dernier film, qui suit les pas de Tahar Harim, devenant parrain dans la prison où il est placé pour quelques années. Les films de Jacques Audiard retracent toujours les pas de personnages évoluant de manière positive ou négative.
Mon film préféré d'Audiard fut "Un héros très discret" puis "Regarde les hommes tomber",  mettant en scène l'excellent Mathieu Kassovitz, Jean Yanne et Jean-Louis Trintignant (dont je n'apprécie pas tellement le jeu, en particulier dans ce film).
Jusqu'a ce que je voie "De Battre mon Coeur s'est Arrêté", et là j'ai eu cette révélation, c'est vraiment le meilleur film d'Audiard!

En effet, ce film est le meilleur d'Audiard, du moins celui auquel j'ai le plus accroché. Il suit au maximum le personnage. En l'occurence, c'est Tom, dont l'interprétation époustouflante, est livrée par Romain Duris, l'acteur fétiche de Cédric Klapisch (L'auberge Espagnole, Dobermann...). Un acteur qui a du talent, voire même beaucoup de talent. On sent dans la réalisation, sa montée vers le bien, qui se fait seulement et grâce au piano.
Tom a énormèment de tics, tape du pied tout le temps tel un batteur, parle très vite : il est impulsif. Il reste impulsif même à la fin du film, mais on sent que la musique classique l'aide à changer, à se calmer comme le montre la dernière séquence. De plus, Romain Duris joue réellement du piano, ce qui est impressionant, car il joue extrêmement bien. Le film confronte aussi la musique électro et classique, et démontre que le classique est favorable à la détente.

Aux côtés de Romain Duris : Neils Arestrup, qu'on pourra voir par la suite dans "un prohête", jouant un parrain corse. Dans le film, il a le même jeu, mais est quand même bon. On peut voir Emmanuelle Devos, qui est une actrice que je n'apprécie pas tellement, car elle est toujours à côté de la plaque. Ce n'est pas la première fois qu'elle joue dans un film d'Audiard car on peut la voir auparavant, partenaire de Vincent Cassel dans le magnfique "Sur mes Lêvres"; Aure Akita, Gilles Cohen et Jonathan Zaccaï qui apportent chacun une touche contribuant à l'importance du film.

"De battre mon coeur s'est arrêté" est donc un film, impeccable, magnifique. Je l'ai revu hier, et je tiens encore à dire que c'est l'un des meilleurs films français que j'ai pu voir pour l'instant. Je ne peux que vous le conseiller.




Jeudi 18 février 2010 à 16:05

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/afficheSnatchTubraquesouturaquesSnatch20001.jpgSnatch (2000) réalisé par Guy Ritchie
Avec
Brad Pitt, Jason Satham, Vinnie Jones, Dennis Farina, Benicio Del Toro...
Synopsis
Franky vient de voler un énorme diamant qu'il doit livrer à Avi, un mafieux new-yorkais. En chemin, il fait escale à Londres où il se laisse convaincre par Boris de parier sur un combat de boxe clandestin. Il ignore, bien sûr, qu'il s'agit d'un coup monté avec Vinny et Sol, afin de le délester de son magnifique caillou. Turkish et Tommy, eux, ont un problème avec leur boxeur, un gitan complètement fêlé qui refuse de se coucher au quatrième round comme prévu. C'est au tour d'Avi de débarquer, bien décidé à récupérer son bien, avec l'aide de Tony, une légende de la gâchette.

Ma Critique : Pendant que sort le très réussi "Sherlock Holmes" par le britannique Guy Ritchie, je me décide enfin à vous faire une critique que j'aurais dû vous écrire dès le début du blog. "Snatch (tu braques ou tu raques)" (enfin bon on peut se passer du jeu de mot pourri que nous offre le titre Français) est peut-être le film le plus réussi de Guy Ritchie. Faut dire aussi qu'il en a sorti 4 excellents : a savoir le commencement de sa carrière ("Arnaques, Crimes & Botanique"), l'incompris mais génial "Revolver" ainsi que son oeuvre spécialement géniale "Rock 'n' Rolla" et puis pour finir le biopic qui renouvelle la vie d'Holmes et de son cher Watson, dont la deuxième partie est en tournage. (Que j'attends avec impatience). Reste "A la dérive" où Ritchie fait jouer son ancienne compagne, bon film mais pas dans son style.

L'ex monsieur Madonna pourrait être accusé de répétition dans ses idées. Son principe, est de parler de la mafia britannique en mélangeant sexe, drogue et rock'n'roll. Il accompagne toujours ses films de BO splendides. Et visuellement parlant, il entrecroise les séquences, les destins et fait des dialogues de fou, à mourir de rire. Oui, il se répète, mais il à un style tellement particulier, qu'on a envie de le découvrir et le redécouvrir encore et encore.
Certains le traitent de Tarantino raté. Pourquoi? parce qu'ils entrecroisent plusieurs histoires qui se réunissent à la fin? Bull shit! Tarantino est ricain et Ritchie britannique, ils ont chacun leurs styles mais ne se copient absolument pas!

Mais bon fini la parlote, mais parlons plutôt du film. "Snatch" est irrésistible, non seulement par son casting plus que ultra bien choisi. Avec Brad Pitt, jouant un manouche
avec un accent à se pisser dessus (à écouter en VO évidemment) mais aussi Benicio Del Toro, qui à un petit rôle, mais qui incarne bien "Franky Four Finger". Génial, quand il lance "Vere iz Da Storn". et aussi Jason Satham. J'aime cet acteur, quand il ne joue pas dans des conneries telles que la trilogie du transporteur ou encore les deux volets de hypertension. Guy Ritchie arrive à changer son aspect gros dur, et le rend excellent.

La BO est une des meilleures jamais choisie : Overseer, Oasis, The Specials, Massive Attack... Non seulement d'avoir un super casting, Guy Ritchie à choisi une BO, qui est l'une des meilleures que j'ai jamais entendue. Lui aussi comme Tarantino, a décidé de ne pas prendre de compositeurs mais choisi à la place sa propre bande originale. Cette tradition a cessée, lorsque Ricthie a employé Hans Zimmer pour la musique originale de "Sherlock Holmes"

Les intrigues, les croisements, les scènes d'action, les fusillades, le générique... tout est mixé en un élément, la "Ritchie Touch". Agréable à regarder, drôle, Connards en guise de personnages, mais attachants : Un russe, un manouche, un gros dur (que l'on voit déjà dans "Arnaques Crimes et Botaniques" en train de dérouiller un type à l'aide d'une portière de voiture), des Blacks avec un clébard, un parrain qui donne ses cadavres à manger au cochon...

Même Londres y passe. Elle est filmée comme une banlieue chic, servant de décor pour le déroulement de l'histoire, et le destin des mafieux.

Je ne sais plus où je vais, cette critique part dans tous les sens. Mais tout ça pour dire que ce film est l'un des plus réussi du XXIe siècle, et j'aime le voir et le revoir, rien que pour la séquence d'ouverture, les dialogues, la BO et l'accent de Mickey.
Et si vous ne connaissez pas Guy Ritchie, prenez le thé et regardez un film de lui, n'importe lequel.

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