Petit souvenir datant de près de deux mois, la Zombie Walk du 18 novembre 2010 fut une expérience assez enrichissante mais surtout une soirée mémorable. Comme son nom l'indique, l'absurde séance propose une marche de zombies dans les rues de Nantes et avant tout un maquillage offert par le Katorza avec une école qui nous maquille gratos. A 20h, près de 400 Nantais étaient maquillés et parfois habillés en zombie pour défiler sur un parcours dans Nantes, terrifier les enfants, frapper sur les vitres des magasins en soldes, secouer les voitures en circulation, et crier cerveau tout le temps. Evidemment après cette heure de débilité profonde, un double programme devait s'imposer.
La soirée débute le fameux film surprise que nous avait promis notre cher Jean-Mauriçe. Il annonce là-dessus "C'est pas de l'horreur pure, mais ça l'est quand même, c'est pas un porno mais ça l'est quand même, c'est gore, déjanté et bien barré...".
Même pas de titres, rien, on rentre dans un générique interminable avec des médicaments qui tombent au ralenti et une musique enfantine qui met mal à l'aise. Le film durant juste 1h 20, le générique devait bien constituer un quart du film. Alors attention accrochez-vous bien, c'est l'histoire de jeunes qui en prenant une drogue spéciale dans une salle d'archives, ont fait revivre un couple de psychopathes capables de se transposer dans le corps de leur sexe opposé pour attirer les jeunes drogués puis les tuer par leurs parties génitales. L'homme, a un engin reproductif de 40 cm de longueur pour 10 cm de diamètre (assez impressionant oui !) et le début du film commence par une... sodomie assez violente si je puis dire. Puis s'en suit une série de dégueulasseries sur fond junkie mais qui a fait marrer les spectateurs comme des ptits fous. Surtout lors de la réplique entre l'inspecteur et le médecin "-Les traces sur les fesses de l'individu nous montre que le criminel a un pénis de 40 cm de longueur pour 10 cm de diamètre - Donc nous recherchons un black !". Un trip fascinant réalisé par un certain Chad Ferrin en 2009, pervers et malsain. C'est intéressant mais ça reste un film d'avant-garde et la fin est assez mauvaise.
La soirée se repose sur ce navet de Krishnah Shah (?), un nanard musical Hard Rock Zombies, une merde sans nom ou plutôt un film de l'absurde séance pure souche. L'histoire d'un groupe de Glam Hard-Rock qui s'arrête dans un village où leur musique est peu appréciée et ils se font tous buter puis réscussitent dans le seul espoir de se venger de ces mécréants. Après une longue introduction musicale où on les voit jouer en live dans un petit bar, les torses velus, jouant de la guitare dos à dos, le batteur debout qui tape sur une caisse claire et une cymbale... sur un refrain "Shake, Shake, Shake, Shake it all baby" qui a fait chanter toute la salle. Moments généreux en tripailles, en scènes d'anthologie qui atteint le sommet de connerie bref une belle tuerie poutrement navesque qui ravira tous les fans de Glam et de films musicaux. Ou plutôt une belle merde pourtant sérieuse qui rien que par le nom donne envie de vomir toutes ses tripes..
Chronique sur Nanarland
Le petit chouchou du pèpère, mon ptit cadeau de noël ce sera ce remake érotique des aventures de Flash Gordon : Flesh Gordon. Après avoir galéré pour trouver de l'argent à acheter ma place je rentre et la salle 2 du katorza était comble en ce Jeudi 16 décembre. Revenant d'une compétition de Hockey au Tibet, l'aventurier Flesh Gordon (le brushing toujours impeccable) voyage dans un aéroplane pris pour cible par un étrange rayon Sex émis, depuis la planète Porno, par sa protubérance Wang le perverti.Aussitôt, une indescriptible frénésie sexuelle s'empare de l'équipage de l'avion (avec les pilotes "Oh la vache, j'ai la bite comme un manche à balais - Ouais moi aussi - Couille de contrôle, couille de contrôle, on démissionne - Ouais on est des vilains garçons !". Seuls Flesh et la belle hôtesse Dale Ardor en réchappent en sautant en parachute. Le couple nouvellement formé échoue dans le laboratoire du Professeur E. Jackul, lequel vient de conçevoir la phallofusée, un vaiseau spatial phallique pour traverser la déconosphère en direction de la planète Porno...
Jean-Mauriçe nous explique que la bobine (qu'il traquait depuis 5 ans) a été trouvée dans un cinéma qui a subit des innondations et donc fut mouillée, et il y eut des beaux problêmes durant la projection. Cependant ça n'a pas empêché la salle de se bidonner et devant un tel amas de répliques cultes, et de situations assez cocasses; Cette fois-ci c'était un navet voulu, coquin et hilarant sensé parodier les supers-héros et les péplums dans un décor érotique avec des allusions salaces voire parfois très trash. Une belle surprise très kitsch et ridicule, encore une fois concoctée par l'absurde séance.
La projection pré-Noël nous a donc offert une petite réalisation sympathique mais répétitive des individus de Dagoba Film pour la zombie walk effectuée un mois avant. La voici, histoire que vous ayez un petit aperçu de l'évènement mais aussi parce qu'on me voit :D Ainsi que sur cette belle galerie photo par Presse Océan que voilà
Ca fait très très con de publier ça alors que ça date de 2 mois et que je devrais vous faire un petit bilan de 2010. Mais ne vous inquiétez pas, il est en écriture.
En tout cas : Bonne année 2011 à vous tous, et meilleurs voeux !
Comme tu l'as dit, d'assez belles séances qui ont suivit la zombie walk bien mortuaire (coller sa main sur une vitrine en geignant, c'est tripant quand les gens marchent !). Mon coup de coeur reste Flesh Gordon, car aussi disjoncté que les autres, sans se prendre au sérieux (malgré que ça manque pas de bidoche, elle reste entière tout le film, donc pas de sang, pas de cent ! (ahah, cent points!) )...
Sinon, je ne commenterais pas le fait que tu es marseillais en parlant de 400 Manifestants, et que tu es partis avant la fin de deux projections, mais ça c'est une autre histoire.
PS : "On dirait qu'il y a comme un petit problème. Pas vrai Johnny?" "Ouais, comme un petit problème... Pas vrai Michaël?" "Ouais, un p'tit problème..." Hard Rock Zombie