
Avec Mads Mikkelsen, Maarten Steven, Jamie Sives, Ewan Stewart...
Synopsis Pendant des années, One-Eye, un guerrier muet et sauvage, a été le prisonnier de Barde, un redoutable chef de clan. Grâce à l'aide d'un enfant, Are, il parvient à tuer son geôlier et ensemble ils s'échappent, s'embarquant pour un bateau à destination de Jérusalem en compagnie de croisés. Mais faute de Brume, le bateau arrivera à une autre destination.
Ma Critique Connu pour Pusher - Trilogie ultraviolente relatant les péripéties de la mafia de Copenhague - et le génial Bronson, Nicolas Winding Refn sort un nouveau film de nouveau très réussi. Avec une beauté inouïe dans l’image, Refn filme dans les montagnes danoises, les tribulations d’un viking sans foi ni loi, presque invincible mais n’ayant pas usage de la voix. Mads Mikkelsen interprète de manière impressionnante un borgne surnommé « One-Eye », défonçant ses opposants par des procédés les plus horribles possibles. C’est hyper-violent mais pourtant on le prend pas trop mal...
Ca n’a pas vraiment d’histoire, ce serait plutôt une sorte de voyage vers les enfers. Le film est en 6 parties [The Anger (Le Courroux) > The Silent Warrior (Le Guerrier Silencieux) > Men of God (Les Hommes de Dieu)> Holy Land (La Terre Sainte) > Hell (Les Enfers) > Sacrifice (Le Sacrifice)], la 1ere introduisant et la dernière épiloguant de façon incompréhensible et symbolisant une folie s’introduisant brutalement au sein de chaque personnage, autour du calme du guerrier silencieux, et de son jeune compagnon traduisant sa pensée par des paroles.
Il a des visions, toujours représentées en négatif rouges, qui pendant un moment, surprennent par un bruyant son. Ces visions représentent l’avenir, son passé, ce qu’il est et peu à peu, on découvre les situations contenant les quelques clichés qu’il voit. Le film est trop mystérieux, surtout dans le 5e chapitre, mais il révèle une beauté grise et méchante. Les 1h 30 du film peuvent paraître longues si on n’accroche pas, mais on se laisse très facilement porter par le déroulement de celui-ci alors que c’est clairement un film d’auteur, mais très planant et doté d'une musique atmosphérique envoutante signée Peter Peter
Véritable délire cinématographique, où chaque image et paroles sont importantes, Vahalla Rising est un film que l’on aime ou l’on n’aime pas. C’est une sorte de trip dont on ne sort pas indemne, un voyage viking totalement barré.