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Vous avez dit Cinéma?

Vendredi 9 juillet 2010 à 21:16

http://a.giscos.free.fr/cinema/I/Irreversible.jpgIЯЯƎVƎЯSIBLƎ (2002) réalisé par Gaspard Noé
Avec Vincent Cassel, Albert Dupontel, Monica Belluci, Philippe Nahon...
Synopsis : Suite au viol de sa femme Alexandra, Marcus, accompagné de son ami Pierre (lui-même ex d’Alexandra) décident de se venger, en partant à la chasse du violeur dans les bas-fonds de Paris.

Ma Critique Je vais me répèter : une vraie claque. Gaspard Noé est peut-être et avant tout, un réalisateur basé sur le sexe, mais il fait mouche avec un film scandale à Cannes, controversé et choquant (d'ailleurs il rencontre le même succès avec Enter the Void). Le film a été tourné chronologiquement, mais il est constitué de 13 séquences, qui se suivent à l’inverse de la chronologie de la suivante a la précédente. Je m’explique, l’oeuvre de Noé démarre par la séquence de fin, puis par continue par ce qui s’est passé juste avant ect... jusqu’à en arriver à la première séquence, filmée au début du tounage (Vous Suivez ?) le seul bémol dans ce que je vous viens de dire, c’est que la scène du parc a été tournée ultérieurement). Par ailleurs, le générique de fin se place dès le début, mais à reculon, tout en basulant vers le vide.  Et les transitions entre les séquences se font par des plans qui filment le plafond/ciel et donnent une image noire qui débouche sur la séquence suivante.
Mais je ne vais pas continuer à vous décrire le schéma narratif du film. Mais en gros, celui-ci est inversé.
Dès les 30 premières minutes, on est secoué : la recherche d’un certain « Le Tenia » est soutenu par un son proche de l’infrason de 28hz qui peut se ressentir par des vertiges, nausées ou douleurs à la cage thoracique. Pour ce qui est de mon cas, ça m’a particulièrement mis mal à l’aise, et écoutant le film au casque, j’ai eu un douloureux sifflement dans les oreilles. On sent la tension monter, pendant que Vincent Cassel trouve les plus gores situations sexuelles gays. Puis s’en suit la scène de violence du film, considérée comme trop réaliste et voulant être supprimée : Albert Dupontel démantelant le visage d’un client suspect (qui venait de péter un bras de Vincent Cassel, que de belles choses) à l’aide d’un extincteur.

Le fait que les faits soient mis à l’envers, nous aide à voir de quelle manière la colère de Marcus l’a envahit, avec les recherches chez les putains, en taxi (où il prêt à tuer le chauffeur étranger tellement il est pas content), puis sa découverte avec Pierre de Alex gisant dans une ambulance, inconsciente et pleine d’hémoglobines, Vincent Cassel pleure, crie jusqu’à en arriver au moment clé du film,
Monica Belluci sort d’une fête accède dans un passage rouge et se fait violer par Phillipe Nahon, d’un plan fixe posé sur le sol (le seul d’ailleurs). La scène est insupportable, le cauchemar des femmes est contenue dans cette scène de 15 minutes, une pure atrocité. Et comme si ça suffisait pas, après avoir rangé son matériel de combat, il la bat à mort. Dans Irréversible est alors contenu, la scène de viol la plus longue de l’histoire du cinéma, non filmée par plaisir avec plusieurs caméras et tout, mais réellement : c’est réaliste, voire même trop. C’est ça qui a fait scandale sur le tapis rouge de Cannes.

Ensuite on assiste à la dispute, la fête, les origines puis une magnifique scène du parc sur fond sonore de la symphonie en la majeur n°7 de Beethoven, terminant le film avec de nouvelles trouvailles visuelles (succession de plans noirs et blancs qui aveuglent ou caméra qui tourne en tourbillon, des trucs qui aveuglent un peu).

Doté d’une caméra super 16, Gaspard Noé a une facilité dans le tournage, laissant plus de maniabilité et filmant à sa manière en bougeant tout le temps, en ne coupant pas, et en laissant pas mal d’images incompréhensibles tout en accumulant des longs et impressionnants plans-séquences (y en a une demi-douzaine). Grâce à ses trouvailles visuelles, à sa sincérité, à son trio d’acteurs (avec lesquels il travaille les personnages de façon impressionante) et à son explicité : Gaspard Noé livre un film marquant et novateur qui illustre toute la bassesse de l’homme. Le pire de l’humain.


Vendredi 9 juillet 2010 à 20:36

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/marathonman-copie-1.jpgMarathon Man (1976) réalisé par John Schlesinger
Avec Dustin Hoffman, Laurence Olivier, Roy Schneider, William Devane, Marthe Keller…
Synopsis :  Babe, étudiant en histoire, s'entraîne dans Central Park pour le marathon de New York. Son frère Doc, membre d'une organisation gouvernementale secrète, est assassiné sous ses yeux. On apprend que le Dr Szell, un criminel de guerre nazi, serait venu récupérer un trésor de guerre qu'il avait confié autrefois à son frère...

Il me semblait être habitué à me prendre des claques grâce à feu John Schlesinger, mort d’une euthanasie après une succession de maladies jusqu’en 2003. Macadam Cowboy fut l’un des films les plus émouvants que je n’ai jamais visionné… Il faisait d’ailleurs jouer Dustin Hoffman en 1969. [Je note aussi, que fenêtre sur pacifique est pas mal non plus]. En 1976, il le refait jouer - aux côtés de la légende Laurence Olivier (Rebecca, Spartacus…) et de Roy Schneider, ainsi que d’une panoplie d’acteurs inconnus – dans Marathon Man, adaptation d’un livre de William Goldman, sorti un an auparavant.

Non seulement d’être un film aux acteurs irréprochables, en particulier Dustin dans (sûrement) son meilleur rôle, la réalisation est impeccable, le réalisateur nous embarque dans un véritable chaos symbolisée par un traque naziarde mélant rebondissements, courses-poursuites (très réussies), violence et extrême. La tension monte et monte, ne nous laisse pas une minute de répit, mais nous énerve, nous angoisse et nous choque

La musique de Michael Small est peut-être l’élément le plus imposant. Au contraire des compositions de Giorgio Moroder ou d’autres artistes du genre, elle reste indémodable alors qu’à l’époque elle était considérée comme «actuelle ».
Il ne faut pas oublier que Marathon Man, est un des premiers films a traiter des anciens nazis, en reflétant la Shoah (car Sznell était un dentiste dans les camps de concentrations). Et donc, indirectement, le film parle des atrocités et de la barbarie des nazis. La scène la plus symbolique (célèbre par ailleurs) est celle où Sznell va dans un quartier juif où sont les plus grosses boutiques de damants, et deux ex-déportés se rappelant de l’horreur que faisait subir « l’ange Blanc » dans les camps.

Le Thriller parfait ? C’est pas loin de ça, en tout cas, la prestation des acteurs et les scènes les plus insoutenables du film ne nous laissent pas indemnes. Si il n’est pas parfait pour certains (du moins pour moi, il l’est), les deux heures du films développent des séquences cultes (la torture à la dentiste, la scène du bain, de l’opéra…) mais aussi des répliques cultes, dont l’une d’elles est classée dans la 70e place des 100 répliques du cinéma (du AFI) :
« Is It Safe ? »

Samedi 15 mai 2010 à 18:14

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/shutterislandaffiche1.jpgShutter Island (2010) réalisé par Martin Scorsese

Avec Leonardo Di Caprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Michelle Williams, Max Von Sydow...

Synopsis 1945, deux US Marshalls Teddy Daniels et Chuck Aule débaruqent pour enquêter sur la disparition d'une patiente d'un hôpital psychiatrique de haute sécurité sur Shutter Island, une île aux environ de Boston

Ma Critique Film déjà culte et inscrit dans le palmarès des meilleurs films de l'année, cette adaptation du roman de Denis Lehane (également auteur du fabuleux Mystic River, que Clint Eastwood a si bien réussi à adapter) est pour l'instant le film le plus dur et le plus réussi que j'aurais vu en cette année 2010.

Ca va faire maintenant la 4e fois que Martin Scorsese fait porter le chapeau de protagoniste à Leonardo Di Caprio (après Les Infiltrés, Aviator et Gangs Of New York) et ça donne encore une fois un truc magnifique. Ce qui prouve que Di Caprio est le nouveau De Niro pour Scorsese.

So, je vais pas trop blablater comme je le fais d'habitude afin que ma critique soit plutôt simple et qu'il y ait marqué que des trucs essentiels. Donc Scorsese nous montre dans cette pure réussite, que c'est un amoureux du cinéma, qu'il n'a jamais flanché et qu'il a un talent fou pour ce qui est de filmer une enquête ou plus simplement un polar. Il arrive à manipuler le public du début jusqu'a la fin du film, 2 heures et demie de pur suspense intense. Il nous enferme dans une sorte de huis-clos dont on ne peut point se dépétrer, un passé qu'on ne peut pas laisser derrière nous.

Le film prend des allures horreurs, polars, historiques policières ou encore paranormales (avec les rêves de Teddy magnifiquement bien filmés). Et surtout il traite de sujets très graves comme la Shoah (avec l'impressionante scène de l'entrée des soldats dans le camp d'éextermination de Dachau, les cadavres Juifs et la froide execution des 50 nazis) ou la schizophrénie (Teddy est-il sain d'esprit ou non?) et la folie, ou encore l'enfermement de soi-même. La vision que porte Scorsese à l'égard des malades mentaux est tout simplement choquante, et dès qu'il s'agit de violence... Martin nous fait part de ses horribles maîtrises dans la façon de filmer la souffrance d'autrui.

Au fond c'est ça le mot qui désigne le film : la souffrance. Tout le film n'est que souffrance, filme le pire de l'humain et l'horreur et la guerre. Il nous profondèment culpabiliser et nous fait réfléchir longtemps après la projection.

La BO est très inquiètante, signée par un des membres de The Band (Robbie Robertson), que Scorsese a d'ailleurs filmé lors du concert The Last Waltz.
Cette atmosphère inquiétante du film démarre dès que la pluie commence à tomber, elle insiste sur la confusion du protagoniste et nous fait perdre encore plus sur cette sombre île (c'est à dire 10 minutes après le commençement du film).
Il est donc violent, inquiétant, inspire la souffrance et le déséspoir et nous prend allégremment la tête par sa fin tornitruante mais excellente.

Magnifique : Une véritable leçon de cinéma, un coup de poing, une claque signée Scorsese.

(Enfin excusez moi pour cette critique quelque peu tirée par les cheveux)


Samedi 15 mai 2010 à 17:21

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/56078483.jpgTonnerre sous les tropiques 'Tropic Thunder' (2008) réalisé par Ben Stiller

Avec
Ben Stiller, Jack Black, Robert Downey Jr., Tom Cruise, Matthew Mc Conaughey...
Synopsis Cinq acteurs travaillent dans la jungle sur le lieu de tournage d'un film ayant en toile de fond la guerre du Viêt Nam. Comme ils jouent mal leurs personnages de soldats, le réalisateurdécide de leur donner l'impression qu'ils sont vraiment en danger, tout en les filmant à l'aide de caméras cachées dans les arbres. Mais malheureusement, la jungle n'est pas à l'entière disposition de l'équipe de tournage, et tout ne se passera pas comme prévu...

Ma Critique Après avoir délaissé pour quelques temps ses grands amis, les frères Farelli, Ben Stiller continue de faire le con, mais pas seulement devant, mais aussi derrière la caméra. Il reporte, en effet la caquette du réalisateur,  après Zoolander et Disjoncté (avec Jim Carrey).

Pour une bonne comédie, il choisit un casting de choix, lui en tête d’affiche (prétentieux va !) et d’excellents acteurs doués dans la comédie à ses côtés. A savoir le génial Robert Downey Jr (qui après sa résurrection dans Zodiac de Fincher, s’attaque à plusieurs genres de films) dans le rôle de l’acteur sensible et qui cherche à intégrer son rôle si bien qu’il l’immisce dans sa vie privée (quand il devait jouer un clochard, il a mendié pendant 6 mois…) et enfin, pour la pimenter à la sauce vulgaire forcément rigolo, on ajoute le rockeur Jack Black, passant son temps à dire de la merde, à péter et à nous faire marrer comme il sait si bien le faire.

Faut aussi ajouter à ce casting, quelques très bons seconds rôles : Nick Nolte (dans le rôle du faux vétéran du Vietnam), Matthew Mc Conaughey (L’agent de Ben Stiller allias Hugh Speedman) et surtout, et surtout, l’acteur que l’on devine qu’au générique de fin : Tom Cruise ! Il avait quand même un gros problème jusque là Tom, il croit toujours qu’il a 20 ans, et joue que des rôles de beau gosse où il en envoie plein la vue. Mais là, il est chauve, barbu et à même grossi pour jouer un producteur passant son film à danser sur du Rap méchant, et nous faisant rire comme je ne sais quoi. Si un petit patapon arrive à me citer un film où Tom fait de la comédie, je l’invite pour un resto.

Mais aussi pas mal d’acteurs sympas non très connus en France, comme le rôle du réalisateur english ou celui de Alpa Chino (d’ailleurs, Chris Tucker aurait fait l’affaire).

Enfin bref, voilà pour le casting. Au-delà d’être une comédie qui sait faire rire et qui ne nous laisse pas une seconde d’inattention, « Tropic Thunder » va chercher assez loin pour la rendre pimentée. Ben Stiller place avant le film, des fausses bandes-annonces aussi hilarantes les unes que les autres (un peu pareil que le doubleFeature Grindhouse) qui caractérisent chacune les faux acteurs principaux du film : à savoir « le rôtisseur VI » parodiant les films d’actions solos avec Ben Stiller allias Hugh Speedman,  « La famille Gros Lards, 2e prout » avec Jack Black allias Jeff Portnoy parodiant les films scatos bien dégoulinants genre la famille foldingue et puis enfin une bande annonce métaphysique « le camp de Satan » parlant de l’homosexualité entre les prêtres montrant à quel point Robert Downey Jr est sérieux.

Par ces bandes-annonces, le film nous met déjà en contact avec les personnages de l’histoire. Et on rit dès le début du film bien sûr !

Deux éléments particuliers et pourtant non très remarqués dans cette comédie si drôle que l’on en oublie les qualités cachées. Tout d’abord, s’il y a bien une chose que j’ai énormément appréciée c’est les dialogues, au delà du fait qu’ils soient extrêmement vulgaires, ils sont dotés d’une simplicité phénoménale. Le truc, c’est que dans ce film, il y a une TONNE de références cinématographiques, je rigole pas, il y en a énormément. Elles sont subtilement placées dans des discussions entre les acteurs (références verbales) mais aussi par des images et des scènes (références visuelles). Dans celle-ci, on peut remarquer Platoon d’Oliver Stone, lorsque Ben Stiller se fait tirer dans le dos avec les bras levés, mais aussi des minuscules clins d’oeil à Apocalypse Now de Coppola ou encore Full Metal Jacket. Et dans les dialogues, ce sont plutôts des analyses. Hugh Speedman à joué dans un vieux bide appelé Simple Jack, où il interprète un débile mental qui poursuit les papillons avec un marteau au ralenti et qui bègue comme je ne sais quoi. Robert Downey Jr. explique donc à Ben Stiller  « qu’il ne faut jamais jouer un débile mental sans talents, car l’on est sûr de ne pas avoir d’oscars. Regarde,  Dustin Hoffman dans Rain Man, il sait jouer au poker, tricher, mémoriser vite, un oscar ! Tom Hanks dans Forrest Gump, il rencontre le président, il devient champion de Ping Pong, un oscar ! »
Les dialogues insistent énormément sur les discussions cinéphiles et c’est là qu’on peut voir à quel point Ben Stiller est un fou de cinéma.

La bande originale, elle, est vachement diversifiée. Elle alterne métal (parfois oriental) avec Rap méchant et superbes rocks sixties/seventies (avec la sublime Gimme Shelter des Stones la magnifique I’d Love to Change The World des Ten Years After, dont le solo n’est pas laissé, bien dommage ! Mais bon, mettre ce morceau dans un film sur le Vietnam est un fantasme que j’avais depuis maintes années.)

Donc ce film n’est pas qu’une comédie à mourir de rire, elle est aussi vachement subtile, doté d’un grand professionnalisme dans les dialogues et possède un casting de rêves, où chacun apporte sa touche personnelle pour notre plus grand bohneur.


Mardi 20 avril 2010 à 15:51

http://all-the-movies.cowblog.fr/images/predator.jpgPredator (1987) réalisé par John McTiernan
Avec Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carillo, Bill Duke, Shane Black...
Synopsis
À la tête d'un commando spécialisé dans les missions à risques, le major Alan « Dutch » Schaeffer est envoyé au coeur de la jungle d'Amérique centrale afin de libérer trois otages, dont un ministre, séquestrés dans un camp de guérilleros. En chemin, le groupe découvre les corps atrocement mutilés de soldats américains, membres des bêrets verts. Alors qu'ils se replient après avoir attaqué le camp des guérilleros, les membres du commando deviennent les proies d'une mystérieuse créature...

Ma Critique
Carrément aussi bon que son frère (la quadrilogie Alien), Predator est surement l’un des films extra-terrestres les plus angoissants que j’ai connu. Soutenu par une musique inquiétante en partie représentée par une montée progressive au Jambé.

On aurait pu croire à un beau nanar, avec Schwarzenegger et une tripotée d’acteurs pas connus (mis à part Shane Black dans le rôle de Rick Hawkins, qui a connu gloire et succès grâce à l’écriture du Scénario de L’Arme Fatale et également réalisateur de Kiss Kiss Bang Bang avec Val Kilmer et Robert Downey Jr.) qui vadrouillent tels un commando dans une jungle rappelant méchamment le Vietnam.
Ils trouvent l’un de leur camarade, pendu aux arbres et écorché. Au début, ils croient que c’est un coup des étrangers du coin, des guerillos, qui mangent du caca et qui sont pas gentils ! Alors ils vont leur casser la gueule et vont exploser leur base à coup de mitraillettes et de grenades qui font bobo. Pas un mort du côté des ricains, mais du côté des guerillos... Enfin bref, le film démarre tel un action/Commando où les gentils Rambo pètent la bouche aux méchants Viêts. Mais détrompez-vous ! Le film n’est pas sur ce ton là, au contraire, on pourrait supposer que John Mc Tiernan à voulu exercer une connotation parodique (Un peu comme l’a essayé Paul Verhoven, mais l’a raté sur Starship Troopers qui s’est lamentablement foiré si l’on omet les scènes de baston très réussies).

Alors voilà, les Ricains font la fête, ils viennent d’exploser une base, mais quand ils retrouveront peu à peu leurs copinous écorchés, ils commenceront à avoir des doutes. Et dès qu’ils verront le Predator (qui ressemble allègrement à un Rasta) ils vont pas se gêner pour lui pétouiller la figure. Sauf qu’il a l’air invincible, ah merde.

C’est là que le film passe de l’action, à l’angoisse/horreur et fait bien flipper, enfin personnellement j’ai eu les boules. Les Marines tombent un à un, aux mains du Predator qui ne se gênera pas pour leur ouvrir le bide, ou leur enlever la peau. Il restera enfin qu’Arnold, qui fera un face à face légendaire avec le robot ( ?).

 Ils se battront, se piègeront jusqu'à la fin, et ensuite Schwarzenegger se retrouvera tranquillos dans un hélicoptère qui le mènera vers sa chère demeure (et l’île explose, évidemment). Le clin d’œil rigolo que nous fait Mc Tiernan, c’est que le pilote de l’hélicoptère est en fait le cascadeur en personne qui joue le Predator.
J’ai pas vu le 2 avec Danny Glover, et j’ai pas très envie de le voir, les déçevants Alien vs. Predator (surtout Requiem, une parfaite daube américaine) m’ont suffit à me dégoûter de mon rasta préféré (après Bob Marley bien sûr). Alors je revois maintes et maintes fois ce film :
Tellement ambigu, tellement bon, tellement flippant ! Du vrai film d’angoisse.


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