Les Infiltrés 'The Departed' (2006) réalisé par Martin Scorsese
Avec Leonardo di Caprio, Matt Damon, Jack Nicholson, Mark Whalberg...
Synopsis Dans la ville de Boston, un agent de la police d'état est infiltré dans la pègre irlandaise de Frank Costello, parrain sanguinaire, un homme de Costello est infiltré dans la police d'état. Une course s'engage entre les deux hommes qui ne cherchent qu'a découvrir l'identité de l'autre
Ma Critique Un truc avec Martin Scorsese, c'est qu'on sait pertinament que les films policiers qu'il réalise seront forcèment excellents. "The Departed" fut encensé par la critique presse et spectateurs. Moi de même. Il s'agit d'un polar où a la fin, tout le monde crêve.
On pourrait d'abord parler de l'excellence de ce film par un casting parfait, sans aucun défaut. Avec Matt Damon et Di Caprio en tête (on peut dailleurs les confondre au début du film car ils se ressemblent quelque peu), Jack Nicholson plus bon que jamais en parrain dégueulasse et affreux et surtout la perle : Mark Whalberg. On peut certes pas trop le remarquer par son jeu dans le film, mais il est tout simplement génial. Il passe la moitié du film à jurer comme un charetier et à balancer des vannes et des répliques qui méritent d'être écrites dans le dictionnaire des répliques cinématographiques cultes, dans la catégorie Scorsese entre"You Talk'in To Me" et "You Fuck My Wife!". En effet je pense que Mark Whalberg par ce premier rôle avec Scorsese, pourrait être le nouveau Robert De Niro, même si on dit que c'est Di Caprio. Qui est pour moi, un mauvais acteur mis a part les quatre Scorsese où il a joué à savoir ce film, "Gangs Of New York", "Aviator" et bientôt dans l'adaptation du roman de Denis Lehane "Shutter Island" (également auteur du fabuleux "Mystic River) que j'attends avec impatience. Mais là n'est pas la question parlons pluôt des infiltrés.
Au delà du casting sans défaut qui constituera en grande partie le culte de ce film, on a la mise en scène évidemment orchestrée par Martin Scorsese, qui reprend certains motifs qu'on a pu aperçevoir dans "Les Affranchis" ou encore "Mean Streets" et qui arrive à superposer plusieurs scènes de manière très talentueuse de façon à pouvoir apprécier l'histoire et la destinée des deux infiltrés qui se cherchent du début jusqu'a la fin du film. C'est justement ça qui est assez magnifique, c'est Damon et Di Caprio qui se rencontrent deux fois dans le film, puis de manière décisive à la découverte de l'identité de chacun. On sent qu'ils se cherchent, et cela forme donc une relation entre les deux hommes assez spéciale, qui leur donne un point commun "Ils sont tous les deux dans la merde".
Autre élément très cool, la bande originale du film, une des meilleures. On commence le film avec un très bon "Gimme Shelter" des Stones, comme par hasard, le même titre que le trafic de drogue dans les affranchis (mmmh!). Ensuite on a d'excellents titres, tels qu'un extrait du live at filmore East des AllMan Brothers Band "One Way Out", un titre des Beach Boys, un titre de John & Yoko et surtout la crême "I'm Shipping Up To Boston" des Dropkick Murphys, très bon morceau de hard-rock celtique qui sera en quelques sortes le morceau du film et celui du menu du dvd. Morceau qui me rappelle pas mal de souvenirs.
"Les Infiltrés" est quasiment impeccable, vraiment, je l'ai vu trois fois et je l'ai toujours autant adoré. Cela prouve que Scorsese n'a pas fini de nous impressioner et que ce sera toujours un très bon réalisateur noué de talents et d'expertise dans les polars qu'il réalise.
All-The-Movies
Vous avez dit Cinéma?
Dimanche 20 décembre 2009 à 22:38
Vendredi 11 décembre 2009 à 21:48
Seven (1995) réalisé par David Fincher
Avec Brad Pitt, Morgan Freeman, Kevin Spacey, Gwyneth Paltrow...
Synopsis L'inspecteur de police William Somerset est à sept jours de la retraite. Pour sa dernière affaire, il est adjoint à son remplaçant, David Mills. L'enquête : un homme de très forte corpulence est retrouvé mort la tête dans son assiette de spaghetti, ses membres étant attachés. Mills s'occupe d'une autre affaire : un avocat a été sauvagement assassiné avec le mot « avarice » inscrit par terre. Mais ils ne vont pas tarder à comprendre que les deux crimes sont étroitement liés. En effet, le tueur s'inspire des 7 péchés capitaux pour commettre ses meurtres...
Ma Critique Le génie de David Fincher me permettrait de chroniquer toute sa filmographie, de "Alien 3" à "L'étrange Histoire de Benjamin Button". Elle ne contient aucun défaut mis a part un très déçevant "Panic Room". "Fight Club" (que je vous ai chroniqué dans les débuts de mon blog) et "Se7en" sont les deux chefs-d'oeuvres ultimes de Fincher. Et Seven est un film plus que culte, il est devenu... indispensable, que ça soit pour le parfait petit cinéphile ou pour le puceau kikoo en quête de films forts.
En effet, Seven est génial, déjà par sa maitrise de la réalisation par le maître Fincher. Il a choisi, contrairement à certains policiers, d'ignorer les images des meutres commis ni de dévoiler qui est l'assassin alors que deux inspecteurs sont à sa recherche. Non Fincher nous plonge dans un suspens et un mystère total. Le film est angoissant, non par seulement la découverte de chaque corps tués par la symbolique des septs péchés capitaux. Comme par exemple, le premier qui se retrouve les veines qui pétent tellement il est gras, la tête dans ses spaghettis (gourmandise) mais aussi un type non-chalant attaché sur un lit pendant un an qui se réveille a l'arrivée de la police (Paresse) ou aussi la Luxure qui... nan ça je vais ptetre pas vous le dire. Chaque mort est imaginée avec splendeur et d'un glauque extreme. C'est d'ailleurs le film le plus glauque que j'ai vu de ma vie! Les acteurs aussi sont excellents avec un Brad Ptt qui déchire comme d'hab, tout comme son compère, le old School Morgan Freeman. Mais aussi, Kevin Spacey qui apparait dans le milieu du film. Le plus gros psychopate qui n'ait jamais existé (tel The Usual supects). Spacey fait vraiment flipper, et c'est pas une blague, dans son rôle d'homme croyant etre envoyé par Dieu pour punir le pêché humain. Excellent.
Bref le film est énorme, avec un générique de début accompagné d'un joli titre de Nine Inch Nails "Closer". La fin est extremement réussie. Je vais pas vous la dévoiler mais elle termine en maestro de manière très méchante. Film impeccabme... Un parfait chef d'oeuvre de Fincher.
Avec Brad Pitt, Morgan Freeman, Kevin Spacey, Gwyneth Paltrow...
Synopsis L'inspecteur de police William Somerset est à sept jours de la retraite. Pour sa dernière affaire, il est adjoint à son remplaçant, David Mills. L'enquête : un homme de très forte corpulence est retrouvé mort la tête dans son assiette de spaghetti, ses membres étant attachés. Mills s'occupe d'une autre affaire : un avocat a été sauvagement assassiné avec le mot « avarice » inscrit par terre. Mais ils ne vont pas tarder à comprendre que les deux crimes sont étroitement liés. En effet, le tueur s'inspire des 7 péchés capitaux pour commettre ses meurtres...
Ma Critique Le génie de David Fincher me permettrait de chroniquer toute sa filmographie, de "Alien 3" à "L'étrange Histoire de Benjamin Button". Elle ne contient aucun défaut mis a part un très déçevant "Panic Room". "Fight Club" (que je vous ai chroniqué dans les débuts de mon blog) et "Se7en" sont les deux chefs-d'oeuvres ultimes de Fincher. Et Seven est un film plus que culte, il est devenu... indispensable, que ça soit pour le parfait petit cinéphile ou pour le puceau kikoo en quête de films forts.
En effet, Seven est génial, déjà par sa maitrise de la réalisation par le maître Fincher. Il a choisi, contrairement à certains policiers, d'ignorer les images des meutres commis ni de dévoiler qui est l'assassin alors que deux inspecteurs sont à sa recherche. Non Fincher nous plonge dans un suspens et un mystère total. Le film est angoissant, non par seulement la découverte de chaque corps tués par la symbolique des septs péchés capitaux. Comme par exemple, le premier qui se retrouve les veines qui pétent tellement il est gras, la tête dans ses spaghettis (gourmandise) mais aussi un type non-chalant attaché sur un lit pendant un an qui se réveille a l'arrivée de la police (Paresse) ou aussi la Luxure qui... nan ça je vais ptetre pas vous le dire. Chaque mort est imaginée avec splendeur et d'un glauque extreme. C'est d'ailleurs le film le plus glauque que j'ai vu de ma vie! Les acteurs aussi sont excellents avec un Brad Ptt qui déchire comme d'hab, tout comme son compère, le old School Morgan Freeman. Mais aussi, Kevin Spacey qui apparait dans le milieu du film. Le plus gros psychopate qui n'ait jamais existé (tel The Usual supects). Spacey fait vraiment flipper, et c'est pas une blague, dans son rôle d'homme croyant etre envoyé par Dieu pour punir le pêché humain. Excellent.
Bref le film est énorme, avec un générique de début accompagné d'un joli titre de Nine Inch Nails "Closer". La fin est extremement réussie. Je vais pas vous la dévoiler mais elle termine en maestro de manière très méchante. Film impeccabme... Un parfait chef d'oeuvre de Fincher.
Dimanche 22 novembre 2009 à 16:56
La Horde Sauvage (1969) réalisé par Sam Peckinpah
Avec William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O'Brien...
Synopsis Déguisés en soldats, Pike Bishop et sa bande de hors-la-loi cherchent à s'emparer de la paie des ouvriers du chemin de fer. Mais un piège leur est tendu par Deke Thornton, un ancien compagnon d'arme de Pike. Pour se refaire de leur coup raté, Pike et ses hommes s'allient alors avec un chef mexicain, Mapache, pour attaquer un convoi d'armes de l'armée américaine. Mais Deke est à leurs trousses ; il a 30 jours pour les rattraper et éviter ainsi de retourner en prison.
Ma Critique Je vais pas vous mentir, mais je connais pas hyper bien la carrière de ce grand cinéaste appelé Sam Peckinpah. A vrai dire, je n'ai vu pour l'instant que "La Horde Sauvage", meilleur film de Peckinpah apparemment, mais qui risque bien de me lancer dans sa carrière très vite avec des films comme "Pat Garrett et Le Kid", "Apportez Moi la tête d'Alfredo Garcia" ou encore "Les Chiens de Paille". Ce Western, est surement un des meilleurs que j'ai vu. Il a inspiré une tonne de cinéastes, comme un certain Quentin Tarantino, son meilleur pote Robert Rodriguez ou encore John Woo. Après une fabuleuse première séquence, qui fera office de générique avec des arrêts sur images en seuil noir et blanc (magnifique) avec les noms des acteurs, membres de l'équipe... (Dieu seul sait combien de fois ce motif a été repris). Mais surtout, on peut remarquer ce premier excellent massacre entre les bandits de la bande de Bishop et les hommes de Thorton. Les corps tombent au ralenti, le sang gicle au ralenti, il y a un taré qui est plus occupé à tuer des pauvres innocents (qui ressemble à un rôle de Tarantino), les fusillades, les pauvres innocents tués... Que des faits repris par la suite, dans le cinéma actuel et récent des précursseurs de Peckinpah.
On sent donc dès le début, que le film de Peckinpah a été énormèment novateur au cinéma du genre. Le film suit son cours, deux heures durant, de pur bohneur. On remarque tous les clichés et faits qui forment un bon Western : pas de gentils, que des pourris, que des personnages attachants, des mexicains qui ne savent pas parler sans gueuler "Muchas Buonas, Caramba, Gringo...", les américains, qui rigolent absolument pour rien genre "Ahahah Sacré Bobby!". Ce film est tout simplement jouissif, et on ressent un profond bohneur qui éclipse l'extrême violence et crueauté du film. Vers la fin, on a un autre massacre, le même que le début, 4 américains contre 1000 mexicains : la gatling évidemment, qui fera tomber quasiment tous les mexicains (mais pourquoi ils ont pas pris la gatling les mexicains) ils sont cons ces mexicains! :). Bref, ce film est vraiment énorme, et est un des meilleurs films dans son genre. Une sorte de mélange entre "Le Bon, la brute et le truand" et "Desperado" ça vous tente?
Avec William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O'Brien...
Synopsis Déguisés en soldats, Pike Bishop et sa bande de hors-la-loi cherchent à s'emparer de la paie des ouvriers du chemin de fer. Mais un piège leur est tendu par Deke Thornton, un ancien compagnon d'arme de Pike. Pour se refaire de leur coup raté, Pike et ses hommes s'allient alors avec un chef mexicain, Mapache, pour attaquer un convoi d'armes de l'armée américaine. Mais Deke est à leurs trousses ; il a 30 jours pour les rattraper et éviter ainsi de retourner en prison.
Ma Critique Je vais pas vous mentir, mais je connais pas hyper bien la carrière de ce grand cinéaste appelé Sam Peckinpah. A vrai dire, je n'ai vu pour l'instant que "La Horde Sauvage", meilleur film de Peckinpah apparemment, mais qui risque bien de me lancer dans sa carrière très vite avec des films comme "Pat Garrett et Le Kid", "Apportez Moi la tête d'Alfredo Garcia" ou encore "Les Chiens de Paille". Ce Western, est surement un des meilleurs que j'ai vu. Il a inspiré une tonne de cinéastes, comme un certain Quentin Tarantino, son meilleur pote Robert Rodriguez ou encore John Woo. Après une fabuleuse première séquence, qui fera office de générique avec des arrêts sur images en seuil noir et blanc (magnifique) avec les noms des acteurs, membres de l'équipe... (Dieu seul sait combien de fois ce motif a été repris). Mais surtout, on peut remarquer ce premier excellent massacre entre les bandits de la bande de Bishop et les hommes de Thorton. Les corps tombent au ralenti, le sang gicle au ralenti, il y a un taré qui est plus occupé à tuer des pauvres innocents (qui ressemble à un rôle de Tarantino), les fusillades, les pauvres innocents tués... Que des faits repris par la suite, dans le cinéma actuel et récent des précursseurs de Peckinpah.
On sent donc dès le début, que le film de Peckinpah a été énormèment novateur au cinéma du genre. Le film suit son cours, deux heures durant, de pur bohneur. On remarque tous les clichés et faits qui forment un bon Western : pas de gentils, que des pourris, que des personnages attachants, des mexicains qui ne savent pas parler sans gueuler "Muchas Buonas, Caramba, Gringo...", les américains, qui rigolent absolument pour rien genre "Ahahah Sacré Bobby!". Ce film est tout simplement jouissif, et on ressent un profond bohneur qui éclipse l'extrême violence et crueauté du film. Vers la fin, on a un autre massacre, le même que le début, 4 américains contre 1000 mexicains : la gatling évidemment, qui fera tomber quasiment tous les mexicains (mais pourquoi ils ont pas pris la gatling les mexicains) ils sont cons ces mexicains! :). Bref, ce film est vraiment énorme, et est un des meilleurs films dans son genre. Une sorte de mélange entre "Le Bon, la brute et le truand" et "Desperado" ça vous tente?
Vendredi 30 octobre 2009 à 15:57
Le Convoyeur (2003) réalisé par Nicolas Boukrief
Avec Albert Dupontel, François Berléand, Jean Dujardin, Jules Boissolier...
SynopsisC'est dans un contexte en pleine crise, que la société de transport de fonds "La Viggilante", qui a connu trois braquages en un mois, arrive un étrange personnage appelé Alexandre Demarre, qui est-il et que cherche-t-il?
Ma Critique : Je ne saurais pas faire ce blog, sans vous cacher que je suis un fan d'Albert Dupontel car j'admire particulièrement ce qu'il joue et ce qu'il réalise. C'est un des seuls cinéastes français à oser réaliser des films, a la tournure de Chaplin avec un air de Roberto Begnigni et à la tournure... particulièrement Trash généralement. Le meilleur film où il aurait joué, ce serait vraiment celui-ci.
Nicolas Boukhrief (également réalisateur de "Le Plaisir et ses petits tracas" avec Kassovitz et Cassel), s'est appliqué dans la réalisation, en mettant un peu partouts des indices qui nous permetterait de voir plus clair, dans le personnage d'Albert Dupontel, Alexandre Demarre. Homme pratiquement muet et très impulsif, on découvre au fil du film qu'il aurait perdu son fils dans un accident dû à un camion transporteur de fonds, braqué (un des braqueurs a tiré sur Alexandre et son fils). On s'aperçoit au bout d'un moment, que Alexandre ne s'est engagé dans la sciété "La Vigilante" juste pour découvrir la taupe de la société et éclaircir la mort de son fils.
L'ambiance du film me fait particulièrement penser, à un jeu vidéo très réussi, auquel je jouais étant plus jeune, il s'agit de "Hitman". Il développe donc une ambiance glauque, froide, ou le bleu (les uniformes), le blanc (le carrelage du batiment) et le rouge (le sang) apparaissent pour dévelloper un contraste qui met vraiment mal à l'aise. Le film est triste, dur, ultra-violent, glauque et extremement sombre. On pourrait croire à un simple film de pan-pan, mais c'est beaucoup plus subtil que l'on croit. C'est incroyable et noué d'un suspens assez insoutenable. Le film est servi d'un casting sans reproches, avec évidemment Dupontel (parfait), Jean Dujardin (y en a que pour lui) qui fait du jean dujardin mais en plus sombre étant donné que c'est lui la taupe de la société, Julien Boisselier jeune acteur prometteur, le Old School François Berléand toujours aussi bon dans son rôle de malade impulsif et deux jolies pépées soit Aure Akita et Claude Perron, qui a été révélée par Dupontel dans "Bernie".
La brochette d'acteurs constituant les membres de la société de transports de fonds sont tous bons et la réalisation impeccable jusqu'au dernier massacre, dernière fusillade réussie. La musique transporte le film tel un camion transportant des fonds. Véritable claque.
Avec Albert Dupontel, François Berléand, Jean Dujardin, Jules Boissolier...
SynopsisC'est dans un contexte en pleine crise, que la société de transport de fonds "La Viggilante", qui a connu trois braquages en un mois, arrive un étrange personnage appelé Alexandre Demarre, qui est-il et que cherche-t-il?
Ma Critique : Je ne saurais pas faire ce blog, sans vous cacher que je suis un fan d'Albert Dupontel car j'admire particulièrement ce qu'il joue et ce qu'il réalise. C'est un des seuls cinéastes français à oser réaliser des films, a la tournure de Chaplin avec un air de Roberto Begnigni et à la tournure... particulièrement Trash généralement. Le meilleur film où il aurait joué, ce serait vraiment celui-ci.
Nicolas Boukhrief (également réalisateur de "Le Plaisir et ses petits tracas" avec Kassovitz et Cassel), s'est appliqué dans la réalisation, en mettant un peu partouts des indices qui nous permetterait de voir plus clair, dans le personnage d'Albert Dupontel, Alexandre Demarre. Homme pratiquement muet et très impulsif, on découvre au fil du film qu'il aurait perdu son fils dans un accident dû à un camion transporteur de fonds, braqué (un des braqueurs a tiré sur Alexandre et son fils). On s'aperçoit au bout d'un moment, que Alexandre ne s'est engagé dans la sciété "La Vigilante" juste pour découvrir la taupe de la société et éclaircir la mort de son fils.
L'ambiance du film me fait particulièrement penser, à un jeu vidéo très réussi, auquel je jouais étant plus jeune, il s'agit de "Hitman". Il développe donc une ambiance glauque, froide, ou le bleu (les uniformes), le blanc (le carrelage du batiment) et le rouge (le sang) apparaissent pour dévelloper un contraste qui met vraiment mal à l'aise. Le film est triste, dur, ultra-violent, glauque et extremement sombre. On pourrait croire à un simple film de pan-pan, mais c'est beaucoup plus subtil que l'on croit. C'est incroyable et noué d'un suspens assez insoutenable. Le film est servi d'un casting sans reproches, avec évidemment Dupontel (parfait), Jean Dujardin (y en a que pour lui) qui fait du jean dujardin mais en plus sombre étant donné que c'est lui la taupe de la société, Julien Boisselier jeune acteur prometteur, le Old School François Berléand toujours aussi bon dans son rôle de malade impulsif et deux jolies pépées soit Aure Akita et Claude Perron, qui a été révélée par Dupontel dans "Bernie".
La brochette d'acteurs constituant les membres de la société de transports de fonds sont tous bons et la réalisation impeccable jusqu'au dernier massacre, dernière fusillade réussie. La musique transporte le film tel un camion transportant des fonds. Véritable claque.
Samedi 24 octobre 2009 à 13:52
Sin City (2005) réalisé par Robert Rodriguez, Frank Miller & Quentin Tarantino
Avec Bruce Willis, Mickey Rourke, Clive Owen, Jessica Alba, Benicio Del Toro, Michael Madsen, Elija Wood...
Synopsis Dans, Sin City, une ville infestée de criminels, de pin-ups et de flics corrompus, se déroule Trois histoires sans rapport les unes des autres qui se croiseront.
Ma Critique : Prenez trois BD graphiques de la collection "Sin City" dessinées par Frank Miller, reprises au cinéma par l'auteur même, et le cinéaste chili con carne, pro dans les scènes d'action et dans l'ironie pure, Robert Rodriguez. Puis ajoutez-y un casting exceptionnel avec le come-back de Mickey Rourke et surtout le petit épice donné par le génial Quentin Tarantino, qui réalisera une scène du film, la meilleure. Ca donne Sin City.
Je l'ai acheté en triple édition collector avant même de l'avoir vu. J'étais un fervent fan des BD graphiques de Frank Miller. En particulier la BD "300" et la collection de Sin City justement. Je le suis toujours mais je les ais tellement lues que maintenant, je les connais par coeur. Les Trois histoires reprises, sont : la premiere au titre de Sin City en français, mais en anglais, "The Hard Goodbye; puis "Cet Enfant de Salaud" et "Le Grand Carnage".
Le noir et blanc graphique est tout simplement sensasionel, extraordinaire. Le principe de mettre un film en noir et blanc et d'ajouter des touches de couleurs, tels le sang ou la couleur jaune du fils Roark, métamorphosé. C'est tout simplement extraordianaire. Ce fait partcipe amplemant à la grandeur du film. On arrive tout de même à distinguer la marque de la patte Tarantinesque car le film est découpé de la même manière que Pulp Fiction et la scène qu'il a réalisé est vraiment sublime. Pour ceux qui savent pas, c'est celle ou Benicio Del Toro alias "Jackie Boy" nargue Clive Owen alias "Dwight" dans une voiture alors qu'il a la gorge ouverte. Le film est certes ultra-violent, et mérite bien son -12, même si j'aurais opté pour un -16. Mais le film est tellement bon, la réalisation est tellement parfaite et les acteurs tellement sublimes (du genre Jessica, que l'on ignore les scènes de torture ou la scène de la castration par Bruce Willis, le has-been. Mickey Rourke en "Marv" est vraiment chouette, et incarne hyper bien son rôle, surtout dans sa marche sous la pluie, magnifique scène, qui accompagne son désir de vengeance.
Le film est donc énorme, je l'adore et il ferait surement parti de mes films préférés. Je vais l'arreter là car je me fais du mal.... Bonnes vacances à tous!
Avec Bruce Willis, Mickey Rourke, Clive Owen, Jessica Alba, Benicio Del Toro, Michael Madsen, Elija Wood...
Synopsis Dans, Sin City, une ville infestée de criminels, de pin-ups et de flics corrompus, se déroule Trois histoires sans rapport les unes des autres qui se croiseront.
Ma Critique : Prenez trois BD graphiques de la collection "Sin City" dessinées par Frank Miller, reprises au cinéma par l'auteur même, et le cinéaste chili con carne, pro dans les scènes d'action et dans l'ironie pure, Robert Rodriguez. Puis ajoutez-y un casting exceptionnel avec le come-back de Mickey Rourke et surtout le petit épice donné par le génial Quentin Tarantino, qui réalisera une scène du film, la meilleure. Ca donne Sin City.
Je l'ai acheté en triple édition collector avant même de l'avoir vu. J'étais un fervent fan des BD graphiques de Frank Miller. En particulier la BD "300" et la collection de Sin City justement. Je le suis toujours mais je les ais tellement lues que maintenant, je les connais par coeur. Les Trois histoires reprises, sont : la premiere au titre de Sin City en français, mais en anglais, "The Hard Goodbye; puis "Cet Enfant de Salaud" et "Le Grand Carnage".
Le noir et blanc graphique est tout simplement sensasionel, extraordinaire. Le principe de mettre un film en noir et blanc et d'ajouter des touches de couleurs, tels le sang ou la couleur jaune du fils Roark, métamorphosé. C'est tout simplement extraordianaire. Ce fait partcipe amplemant à la grandeur du film. On arrive tout de même à distinguer la marque de la patte Tarantinesque car le film est découpé de la même manière que Pulp Fiction et la scène qu'il a réalisé est vraiment sublime. Pour ceux qui savent pas, c'est celle ou Benicio Del Toro alias "Jackie Boy" nargue Clive Owen alias "Dwight" dans une voiture alors qu'il a la gorge ouverte. Le film est certes ultra-violent, et mérite bien son -12, même si j'aurais opté pour un -16. Mais le film est tellement bon, la réalisation est tellement parfaite et les acteurs tellement sublimes (du genre Jessica, que l'on ignore les scènes de torture ou la scène de la castration par Bruce Willis, le has-been. Mickey Rourke en "Marv" est vraiment chouette, et incarne hyper bien son rôle, surtout dans sa marche sous la pluie, magnifique scène, qui accompagne son désir de vengeance.
Le film est donc énorme, je l'adore et il ferait surement parti de mes films préférés. Je vais l'arreter là car je me fais du mal.... Bonnes vacances à tous!